Heavy-Music
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

l'histoire du punk

2 participants

Heavy-Music :: Musique :: Music :: Punk

Aller en bas

l'histoire du punk Empty l'histoire du punk

Message  gazoute Dim 12 Mar - 23:33

Le punk est un mouvement culturel contestataire apparu en 1976-1977 aux États-Unis puis en Angleterre et ensuite un peu partout dans le monde. C'est une révolte contre toutes les valeurs établies. Le punk est porteur d'un renouveau musical mais aussi d'une nouvelle énergie, synonyme de liberté de création (labels indépendants, Do It Yourself, fanzines, mode, graphisme). Accessoirement le punk reste aussi comme créateur d'une mode vestimentaire issue de la rue.

Ce mot viendrait de punk, mot anglais signifiant sans valeur, il est accepté avec ironie par les punks puisqu'ils rejettent les « valeurs établies ». Le « mouvement punk » est souvent associé au mouvement anarchiste, certains groupes comme Crass prennent cette référence au sérieux.



Naissance du punk
À l'origine aux États-Unis, le mot punk décrit le rock'n'roll basé sur des guitares électriques des groupes « Garage » des 60's tels The Seeds, The 13th Floor Elevators et des groupes de Detroit, The Stooges et MC5. Ce qui est maintenant appelé 60's punk pour éviter une confusion.

Les influences du punk-rock sont aussi des groupes de glam rock tels que The New York Dolls, mais aussi les groupes de rock anglais comme The Who et les artistes de l'avant-garde new wave newyorkaise (Patti Smith, Suicide, Television). On constate un fort désir de retourner à la spontanéité et la simplicité du rock primitif et un rejet de ce que les punks ont vu comme prétentieux, mercantile et pompeux dans l'arène du rock des années 1970, engendrant les formes grandiloquentes du heavy metal et du rock progressif. Par contraste, le punk a délibérément renforcé la simplicité de ses mélodies, refusant toute démonstration ostentatoire de virtuosité et engageant n'importe qui à former son propre groupe dans sa cave ou son garage. Les paroles ont apporté une nouvelle radicalité d'expression dans les sujets politiques et sociaux, traitant souvent de l'ennui urbain et du chômage. Les thèmes sexuels étaient abordés et ne se limitaient plus à l'amour sublimé qui était chanté ailleurs.

Aux États-Unis, ce sont les Ramones en particulier qui vont poser les jalons du punk US dans une version qui reste alors très rock'n'roll. Richard Hell est un autre jalon important, tant pour l'image (T-Shirt déchiré) que pour le son avec son titre Blank Generation.

Les véritables débuts du mouvement sont les premiers concerts des Sex Pistols en Grande-Bretagne et la sortie de l'album Never Mind the bollocks. À partir de là et des premiers scandales, le punk, médiatisé, enflamme une partie de la jeunesse et suscitera un véritable engouement et aussi une très vive hostilité qui sera un de ses engrais essentiels.

L'expression punk reste donc associée encore aujourd'hui à la vague de la période 1976-80, incarnée par les Sex Pistols, The Clash, The Damned, X-Ray Spex, The Ramones etc., une nouvelle forme d'énergie, d'esthétique et de radicalité prenant le pas sur la contestation hippie qui l'a précédée.

L'influence du mouvement situationniste est évidente dans une grande partie du comportement et des codes artistiques. Ce courant pourrait être vu comme l'avant-garde du mouvement punk britannique, avec les Sex Pistols et leurs satellites : le modèle Jordan et le Bromley Contingent (leur cercle rapproché), la boutique Sex de Malcolm McLaren et de la couturière Viviane Westwood, The Flowers Of Romance etc. C'était une direction consciente prise par Malcolm McLaren, le manager des Pistols, particulièrement évidente dans l'approche artistique du graphiste pro-situ Jamie Reid, qui avait précédemment travaillé dans les revues Suburban Press et King Mob.

Les pochettes de disques, dans les mains des designers punk, servent d'instrument de détournement des valeurs sociales et de la culture populaire comme la pochette du disque des Dead Kennedys Take this Job and Shove It.

Au moins aussi importante que la musique est la culture associée, anti-« establishment ». Au départ, le punk est anti-mode et c'est un de ses intérêts principaux : chacun est libre de créer et de s'habiller vraiment comme il le désire, le punk offre une liberté nouvelle. Pourtant la petite histoire n'a gardé du punk que les symboles : les épingles à nourrice utilisées comme bijoux, les coupes de cheveux extrêmes et colorées comme la crête mohican, le piercing (souvent avec des goupilles de sécurité), le tatouage et la réappropriation « artistique » des vêtements de masse. Après le punk pauvre est apparu le « punk chic », recyclage commercial et industriel de ce qui en 77 s'inventait dans la rue. Au-delà du nihilisme prétendu ou affiché, le punk est un mouvement assez largement créatif et solidaire, un mouvement profond qui a posé les bases de différentes alternatives sociales et économiques.

La scène punk s'est exportée mondialement, a créé une scène propre avec ses labels (Rough Trade, Factory, New Rose, Bondage Records..) et concerts alternatifs autogérés. Les groupes punk alternatifs comme Bérurier Noir ou Crass ont imposé des places de concert moins chères, les Travellers ont inventé des modes de vie alternatifs, le mouvement des squats alternatifs est également issu de l'autonomie active voulue et animée par l'esprit originel du mouvement, qui cherche d'abord à vivre autrement et remet en question le mode de vie bourgeois traditionnel.

La vague punk a vu naître également une presse underground et parallèle, les fanzines créés par des amateurs. Aux États-Unis Maximum Rock'n'Roll et Flipside menaient le mouvement, en Angleterre Sniffin'Glue, en France New wave (réapparu en 2004), On est pas des Sauvages, Hello Happy Taxpayers, etc. Chaque scène locale a eu au moins son fanzine édité avec des informations, un graphisme différent, des entrevues avec les groupes locaux ou en tournée. Le magazine Factsheet Five a énuméré et chroniqué les milliers de publications underground des années 1980 et 1990.

Dès sa naissance à la fin des années 1970, le punk côtoie et échange avec d'autres cultures underground comme le reggae (le "punky reggae party" de Bob Marley et Lee Perry) ou le ska, aboutissant à des groupes comme The Specials, Madness ou The Selecter.

Par ailleurs, il inspire très fortement, de par ses convictions, des groupes « hybrides », à la frontière du hard rock et du punk tel Motörhead, Nashville Pussy…

Le punk a eu une influence durable sur toute la musique contestataire, dans la continuité de la culture underground des seventies qui subsiste un peu partout aux États-Unis, en Angleterre, en France et bien ailleurs. À noter que c'est dans l'émission de Guillaume Durand Campus d'octobre 2005 qu'on a pu voir à la télévision française sans doute les premières images d'une video de Métal Urbain, près de 30 ans après.

Punk-rock
La première vague punk originelle passée, une scène rock indépendante a continué à naître et à exister comme avant le punk. Beaucoup de mouvements musicaux ont suivi comme le grunge qui rappelle le punk par certains côtés, dont l'authenticité.

L'avènement de Nirvana et sa très grande popularité à partir de l'album Nevermind a relancé la nébuleuse néo-punk et surtout son économie délabrée.

Le punk rock connaît une renaissance médiatique depuis le milieu des années 1990 avec des groupes américains comme Rancid, Green Day, The Offspring et NOFX entre autres. L'underground punk subsiste à l'ombre de groupes qui peuvent connaître une réussite commerciale, cette réussite étant parfois exploitée afin de créer des produits marketing n'ayant ni le vécu scénique, ni le passé des groupes précédemment cités.

En parallèle du succès commercial de certains groupes de punk rock dans la seconde moitié des années 1990 et du début du XXIe siècle, la scène dans son ensemble connaissait déjà un regain de vitalité très sensible depuis le début de la décennie et a vu percer ou naître de nombreux groupes à forte éthique, marqués par leurs engagements politiques ou tentant de faire évoluer le genre tout en restant fidèles à son histoire et ses traditions, qu'il s'agisse par exemple de Lagwagon, No Use For A Name, Pennywise ou Millencolin concernant le skate punk du milieu des annéess 1990 ; de Propagandhi, Anti-Flag, Good Riddance, Dillinger Four ou Strike Anywhere et leur attitude ultra-politisée ; des Lawrence Arms et leurs textes inventifs, drôles, touchants, contestataires et bourrés de références ; de Rise Against et leur melodic hardcore puissant ; des influences métal de Strung Out ; d'Against Me! et leur mélange de punk et de folk ; du punk aux influences celtiques des Dropkick Murphys, de Flogging Molly (héritiers des Pogues), des Real MacKenzies et des Street Dogs ; des sonorités old-school des Briefs ou de Teenage Bottlerocket ; du gypsy punk de Gogol Bordello et son chanteur charismatique Eugene Hütz ; ou encore de groupes attirant le respect de toute la scène comme Hot Water Music — figure emblématique de la scène de Gainesville en Floride avec Against Me! et Less Than Jake —, BigWig ou Jawbreaker. On peut aussi citer les expérimentations qui ont été faires au frontières du punk et de l'indie par Bear vs. Shark, Ted Leo ou bien Blake Schwarzenbach, demi-dieu d'un bon nombre de membres de la scène pour avoir fondé les désormais mythiques (et défunts) Jets to Brazil après la disparition de Jawbreaker.

Cette tendance au renouveau se poursuit avec l'émergence de groupes jeunes et déjà respectés comme A Wilhelm Scream ou No Trigger concernant le melodic hardcore, Latterman, ou le nouveau groupe de hardcore de Dan Yemin, Paint It Black. Sans oublier la vigueur de maint groupe vétéran : NOFX, Bad Religion (dont les deux derniers albums avec le retour de Mr. Brett sont les meilleurs en dix ans), la réunion de Lifetime, ALL/The Descendents, la carrière de Jello Biafra, Social Distortion (Sex, Love And Rock 'N' Roll est aussi un de leurs meilleurs albums), etc.

De nouvelles scènes locales dynamiques ont émergé et viennent s'ajouter aux scènes traditionnelles des années 1980 que sont San Francisco/Bay Area ou encore la scène SoCal ou le East-Coast (et surtout Washington, D.C.) hardcore. Chicago, qui était déjà la patrie des Smoking Popes, de 88 Fingers Louie et Screeching Weasel, est sans doute la plus féconde, avec de Rise Against, The Lawrence Arms, Alkaline Trio, The Swellers, Much the Same ; Minneapolis a Dillinger Four et The Cardinal Sin ; la Virginie Avail et Strike Anywhere ; Boysetsfire, A Wilhelm Scream et No Trigger viennent de Nouvelle-Angleterre ; Philadelphie est la ville d'origine de Kid Dynamite, Paint It Black ou The Loved Ones ; New York et le New Jersey ont Lifetime, BigWig, Crime In Stereo, Kill Your Idols, Gogol Bordello ou Latterman ; quant à la scène de Gainesville, elle a déjà été citée plus haut et Boston est tout naturellement le cœur de la scène punk celtique emmenée par les Dropkick Murphys. En dehors des États-Unis, l'un des scènes nationales les plus populaires a longtemps été celle du punk rock suédois avec Millencolin, les Satanic Surfers, No Fun At All, The Hives ou Venerea. Au Canada, Winnipeg se distingue avec Propagandhi, Comeback Kid ou The Weakerthans.

Cela vaut aussi pour le punk rock européen et notamment français où sortent de nombreux groupes jeunes et volontaires qui ont suivi les traces de Burning Heads ou Seven Hate (entre autres) : Guerilla Poubelle, Flying Donuts, The Pookies, Straightaway ou bien sûr les incontournables Uncommonmenfrommars et Jetsex qui ont récemment joué des séries de concerts aux États-Unis.

Le centre de gravité des labels s'est également déplacé : les maisons plus modestes ont su trouver leur place à côté des monstres sacrés du milieu des années 1990 : Epitaph et Fat Wreck Chords (et dans une certaine mesure Burning Heart). Aujourd'hui, Jade Tree (Delaware), No Idea (Gainesville), Deep Elm (Caroline du Sud) ou Equal Vision (New York) contribuent à fond au dynamisme de la scène, alors qu'Epitaph et Burning Heart se sont lancés dans une politique de diversification dont les bénéfices sont encore à trouver. Fat a su maintenir sa place au top et Nitro Records est revenu à la pointe de la scène punk avec de belles signatures comme A Wilhelm Scream, No Trigger , Hit The Switch ou Crime In Stereo, optant avec succès pour un punk rock agressif, franc et direct, en rupture avec les expériences ou les modes contestées, comme par exemple les Transplants ou la nouvelle vague emo qui n'a plus rien à voir avec les groupes pionniers de ce genre, comme Fugazi ou Rites of Spring et Embrace, et se rapproche d'un gothisme édulcoré. L'on sent au contraire un regain du punk rock très politisé, peut-être aussi en réaction à la couleur politique du gouvernement américain.

Limiter la scène punk rock depuis les années 1990 aux groupes qui ont connu le succès commercial, comme The Offspring ou Green Day, et au pop-punk de Blink 182 et Sum 41 est faire preuve d'un tropisme MTV-centrique très prononcé et complètement trompeur. L'essentiel se joue ailleurs et fait fureur loin de la médiatisation.

Musique punk
La musique punk est caractérisée par un tempo très rapide, un rythme nécessairement binaire et l'utilisation de distorsion et de sons saturés. La plupart du temps, les chansons sont mélodiques (à la différence du rock hardcore) et elles sont jouées en power-chords, comme chez les Ramones par exemple.

Genres musicaux apparentés
Anarcho-punk
Crust
musiques gothiques
Emocore
Grindcore
Grunge
Hardcore
Pop-punk
Punk Rock
Ska punk
Straight edge
Street punk

l'histoire du punk Product_detail_t_random_punk_big

l'histoire du punk Spisap

l'histoire du punk SexPistol
gazoute
gazoute
Rédactrice
Rédactrice

Nombre de messages : 1414
Age : 56
Localisation : bruxelles
Date d'inscription : 30/10/2005

Revenir en haut Aller en bas

l'histoire du punk Empty Re: l'histoire du punk

Message  Domitien77 Lun 13 Mar - 0:47

je mets quand même une photo des deux groupes phares à mon sens

The Ramones
l'histoire du punk Ramones

The Clash
l'histoire du punk Clash
Domitien77
Domitien77
Ghost of the navigator
Ghost of the navigator

Nombre de messages : 32
Date d'inscription : 05/03/2006

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

Heavy-Music :: Musique :: Music :: Punk

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum