AC/DC

LINE-UP

Angus Young 1973 -
Malcolm Young 1973 -
Phil Rudd 1975 - 1983 ; 1994 -
Cliff Williams 1977 - BANDIT, HOME
Brian Johnson 1980 - GEORDIE
Chris Slade 1989 - 1994 ASIA, URIAH HEEP
Simon Wright 1983 - 1989 DIO, UFO, TYTAN
Bon Scott 1974 - 1980 FRATERNITY, THE VALENTINES
Mark Evans 1975 - 1977 HEAVEN
Rob Railey 1974 - 1975 FLAKE
Peter Clark 1974 - 1975 FLAKE
Larry Van Kriedt 1973 - 1974 ; 1974 - 1975
Neil Smith 1974 - 1974
Noel Taylor 1974 - 1974
Dave Evans 1973 - 1974 Dave Evans
Colin Burgess 1973 - 1974


BIO

En 1973 en Australie, les guitaristes Malcolm et Angus YOUNG, deux frères d'une famille d'immigrés écossais de huit enfants, formèrent leur groupe : AC/DC. Ce nom, voulant dire courant alternatif/courant continu à été trouvé par leur sœur qui trouvait leur musique très électrique. La formation des débuts d'AC/DC comprenait les frères YOUNG, le chanteur Dave EVANS, le bassiste Larry VAN KNEDT et le batteur Colin BURGESS. A ses débuts, le groupe se faisait sa réputation dans de petits concerts. Plusieurs musiciens s'étaient retrouvés brièvement dans le groupe comme les batteurs Rod CARPENTER, Noel TAYLOR, Russell COLEMAN, Peter CLACK et Tony KERRANTE et les bassistes Neil SMITH, Bob BAILEY et Bruce HOUWE. A cette époque, le grand frère d'Angus et Malcolm, George, qui a connu le succès en tant que guitariste des EASYBEATS et qui fut batteur et bassiste d'AC/DC lorsque le groupe n'avait pas de membres qui leur convenaient, conseilla à Angus de porter un uniforme d'écolier sur scène. En effet, l'uniforme d'écolier transcenda Angus, qui devient bien vite une bête de scène unique en son genre. Le groupe enregistra entre temps un 45 tours intitulé CAN I SIT NEXT TO YOU GIRL/ROCKIN' IN THE PARLOUR, devenu de nos jours une pièce de collection. Le groupe s'empressa d'enregistrer ses trois premiers albums HIGH VOLTAGE, T.N.T. et DIRTY DEEDS DONE DIRT CHEAP dans des conditions plus où moins floues car les membres du groupe changaient fréquement. Vers 1975, la composition du groupe était la suivante aux côtés des frères YOUNG : Bon SCOTT (qui était au départ le chauffeur du groupe lors des concerts) au chant, Phil RUDD à la batterie et Mark EVANS à la basse.



En 1976, HIGH VOLTAGE, le premier album du groupe fut rédité et amélioré dans une version anglaise. C'est là qu'AC/DC sort de l'Australie et fait découvrir au monde ses titres tels THE JACK, HIGH VOLTAGE ou T.N.T.. A signaler également que le producteur du groupe n'est autre que George YOUNG, associé à Harry VANDA. A la fin de cette même année sort la version améliorée de DIRTY DEEDS DONE DIRT CHEAP, le deuxième album du groupe, connu pour la chanson éponyme. En 1977, l'album LET THERE BE ROCK voit le jour. Il s'agit incontestablement du premier véritable grand succès du groupe à l'echelle mondiale. Des titres tels WHOLE LOTTA ROSIE, DOG EAT DOG, LET THERE BE ROCK et BAD BOY BOOGIE deviennent de grands classiques d'AC/DC. Le hard-boogie influençé de rock 'n' roll et de blues que developpe le groupe commence à faire fureur. AC/DC part sur une tournée européenne en compagnie de BLACK SABBATH, mais en sera éjecté à cause d'une mauvaise entente entre les deux groupes. De plus, Mark EVANS, le bassiste, faisant de moins en moins l'unanimité au sein du groupe, est viré. Cliff WILLIAMS devient le bassiste d'AC/DC en 1978 et le groupe sort l'album POWERAGE, toujours produit par la paire VANDA/YOUNG. Ce nouvel album est tout aussi attirant que les précédents, de par des titres tels ROCK 'N' ROLL DAMNATION, RIFF RAFF et SIN CITY. Le groupe part sur une tournée assez longue et fait ainsi mieux connaître ses qualités en concerts. De cette tournée sera extrait un album live intitulé IF YOU WANT BLOOD… YOU'VE GOT IT, qui prouve qu'AC/DC est l'un des plus grands groupes live au monde.





L'album suivant, HIGHWAY TO HELL parut en 1979. Parmi les meilleurs du groupe, ce disque est le plus représentatif de ce qu'AC/DC a fait jusqu'alors. HIGHWAY TO HELL, la chanson titre est l'une des plus connues et TOUCH TOO MUCH, WALK ALL OVER YOU et IF YOU WANT BLOOD… YOU'VE GOT IT sont également très réussies. Mais la pochette de l'album, représentant Angus au centre d'une photo du groupe, muni de deux cornes de démon sur la tête, suscita des attaques de la part de ligues américaines, qui accusaient les membres du groupe d'inculquer une éducation satanique chez les jeunes. Mieux vaut en rire. Le groupe partageait la scène avec les WHO, CHEAP TRICK et SCORPIONS sur la tournée qui suivit. Un nouvel album du groupe était prévu, mais le 20 février 1980, une mauvaise nouvelle allait bouleverser le monde du hard rock. Bon SCOTT fut retrouvé mort à l'arrière d'une Renault 5, étouffé avec son vomi (du à une cuite comme il avait l'habitude d'en prendre). Bon SCOTT était, et il est resté une figure emblématique du hard rock des années 70. Sa sympathie lui a fait de nombreux amis dans ce milieu et tous les chanteurs de la nouvelle vague britannique de heavy metal (NWOBHM) et bien d'autres encore, le citent comme une grande référence, puisqu'ayant appris à aimer le hard rock au son de sa voix. Son pote de toujours Bernie BONVOISIN et TRUST lui dédièrent l'album REPRESSION, ainsi que la chanson TON DERNIER ACTE. La mort de Bon SCOTT à laissé des traces chez les membres du groupe, mais ceux-ci prirent la décision de continuer l'existence d'AC/DC, ce qui est la meilleure manière de rendre hommage à Bon.



Trouver un remplaçant à Bon SCOTT, n'est pas une chose facile. Pourtant, l'homme à la casquette Brian JOHNSON, ex chanteur de GEORDIE, l'un des prétendants à ce poste attira l'attention des frères YOUNG. Tout de suite après son embauche, il fut convié à trouver des paroles au nouvel album du groupe, qui était déjà presque prêt. En juillet 1980 sortit donc BACK IN BLACK, qui comme sa pochette noire l'indique est un album en hommage à Bon et qui porte son deuil. Cet album connut un succès encore plus fort que le précédent, grâce notamment à des chanson telles HELL'S BELLS, BACK IN BLACK, SHOOT TO THRILL et YOU SHOOK ME ALL NIGHT LONG. Ensuite, suivit une longue tournée pendant laquelle le groupe expérimenta les artifices de scène et ou Brian JOHNSON s'amuse à frapper avec marteau sur une énorme cloche d'une tonne et demi imprimée du logo AC/DC lors de l'introduction d'HELL'S BELLS. L'album suivant, intitulé FOR THOSE ABOUT TO ROCK (WE SALUTE YOU) sort au cours de l'année 1981. Ce disque a moins de succès que le précédent, mais la chanson titre de l'album et sa canonnade finale restera un des classiques du groupe, sur lequel AC/DC clôt désormais ses concerts. Lors de la tournée, le groupe joue cette année la en tête d'affiche au festival de Donington. Mais le batteur Phil RUDD, qui n'a toujours pas réussi à surmonter la mort de Bon SCOTT, quitte le groupe. En 1983, Simon WRIGHT devient le nouveau batteur du groupe. Cette même année, l'album FLICK OF THE SWITCH voit le jour. Celui-ci sera considéré comme l'un des moins bons par les fans, mais cela n'empêchera pas le groupe de jouer une fois de plus en tête d'affiche au festival de Donington en 1984.



L'album suivant, FLY ON THE WALL parut en 1985, sans connaître d'énorme succès, malgré de bons titres comme SHAKE YOUR FONDATIONS et SINK THE PINK. Sur la tournée qui, suivit, le groupe fit une apparition remarquable au festival de Rio où jouèrent également QUEEN et IRON MAIDEN. En 1986, le groupe participe à l'enregistrement de la B.O. du film MAXIMUM OVERDRIVE, adapté d'après une nouvelle de Stephen KING et dont l'album WHO MADE WHO en sera extrait. L'album suivant, BLOW UP YOUR VIDEO sortit en 1988 et eut dès sa sortie un bon accueil de la part des fans, notamment grâce à des titres tels THAT'S THE WAY I WANNA ROCK 'N' ROLL ou HEATSEEKER. A noter que pendant la tournée, Malcolm était devenu gravement alcoolique et fut remplacé provisoirement par Stevie YOUNG, un neveu de la famille. Après cela, Simon WRIGHT quitta AC/DC pour rejoindre le groupe de Ronnie James DIO et laissera sa place au batteur chauve Chris SLADE. Le groupe sort en 1990 un nouvel album intitulé THE RAZORS EDGE, complété par des titres tels THUNDERSTRUCK (et sa formidable intro à la guitare), FIRE YOUR GUNS, MONEYTALKS et THE RAZORS EDGE. Suivit ensuite une gigantesque tournée mondiale où pendant que le groupe joue MONEYTALKS, il tombe dans la salle des faux billets d'un dollar à l'effigie d'Angus. On retiendra également qu'en 1991, le groupe donna un concert gratuit en ex-URSS devant un million de personnes. Malheureusement au cours d'un de leurs concerts de cette tournée, deux personnes trouvèrent la mort. De cette gigantesque tournée mondiale, un album live, simplement intitulé LIVE, sort en 1992. Sur celui-ci, tous les meilleurs titres du groupe sont présents et interprétés la où le groupe est le meilleur : sur scène.



L'année suivante, le groupe compose la chanson BIG GUN qui figure sur la B.O. du film LAST ACTION HERO. Arnold SCHWARZENEGGER, le héros du film participe au tournage du clip, sur lequel il apparaît fringué en écolier avec une Gibson SG dans les bras et imitant les déhanchements scéniques d'Angus. Le groupe se fera discret et goûtera à un repos bien mérité pendant deux ans. C'est en 1995 qu'AC/DC réapparaît avec un nouvel album intitulé BALLBREAKER, qui fête le retour de Phil RUDD le batteur des premiers albums du groupe. Dès sa sortie l'album cartonne partout dans le monde et confortera une fois de plus de la popularité d'AC/DC. Les réussites de cet album se nomment HARD AS A ROCK, HAIL CAESAR et COVER YOU IN OIL. Le groupe prévoit alors de passer l'année 1996 sur le BALLBREAKER TOUR, une tournée mondiale qui contient six dates en France, le groupe n'ayant plus joué dans la province française depuis 1981. Après une année passée en tournée, le groupe s'octroie quatre années de repos mérité. Autant dire que l'album suivant est très attendu par les fans. Celui-ci verra le jour au début 2000 et a pour nom STIFF UPPER LIP. Sur la pochette, Angus, plus que jamais symbole du hard rock, est représenté en statue. Cet album fête le retour de George YOUNG en tant que producteur, d'où un son qui rappelle aux fans les productions de l'époque POWERAGE. On retiendra de cet album d'excellents titres de la trempe de STIFF UPPER LIP, SATELLITE BLUES et SAFE IN NEW YORK CITY. Pour promouvoir l'album, une autre tournée mondiale est programmée. On notera au passage un magnifique concert au Stade de France durant cette subliminale tournée. Celle fut d'ailleurs immortalisée avec la sortie de la vidéo STIFF UPPER LIP LIVE enregistrée au stade olympique de Munich.




DISCOGRAPHIE

High Voltage (Australie) (1975)
T.N.T. (Australie) (1976)
High Voltage (1976)
Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Australie) (1976)
Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976)
Let There Be Rock (1977)
Powerage (1978)
If You Want Blood (You've Got It) (1978) (live)
Highway To Hell (1979)
Back In Black (1980)
For Those About To Rock (We Salute You) (1981)
Flick Of The Switch (1983)
'74 Jailbreak (1984)
Fly On The Wall (1985)
Who Made Who (1986)
Blow Up Your Video (1988)
The Razors Edge (1990)
Live (1992) (live)
Ballbreaker (1995)
Stiff Upper Lip (2000)






VIDEOGRAPHIE

Let There Be Rock (1977)
Fly On The Wall (1985)
Who Made Who (1986)
Clipped (1990)
Live At Donington (1992)
No Bull (1996)
Stiff Upper Lip Live (2001)

J'aime beaucoup ce groupe, mes parents avaient l'album "Let There Be Rock" j'ai accroché tout de suite, j'aimais bien la voix de Bon Scott.
J'ai mis du temps à m'habituer a celle de Brian Johnson, mais vraiment il assure lui aussi. Et Angus n'en parlons pas

ACDC, le premier groupe de Hard Rock que j'ai écouté, j'ai découvert avec Back in black et le live... J'ai tout de suite adoré

C'est aussi le premier groupe de hard que j'ai écouté. J'avais retrouvé des cassettes originales dans les affaires de mon père. Il y a avait High Voltage, Powerage et If You Want Blood You've Got It. Malheureusement je n'ai jamais accroché à ce groupe, je n'ai pas aimé du tout la voix (c'est Bon Scott il me semble sur ces albums). J'ai entendu quelques chansons avec Brian Johnson, j'aimais bien quelques solos mais la voix une fois encore me rebutait.
Peut-être faudrait-il que je réécoute sachant qu'après j'ai découvert Led Zeppelin et Deep Purple et que j'aime bien les voix...

J'aime bien ce groupe, mais à petite dose!
Je trouve que tout est toujours pareil! Je trouve qu'il n'y a aucune prise de risque dans laurs chansons! Ils ont peut-être raison, puisqu'ils sortent de bonnes choses, mais je n'arrive pas à accrocher plus que çà!

Perso j'aime beaucoup mais mon père (grand fan des Stones) dit que c'est "qu'un putain d'assemblages de riffs qui ressemblent à rien,et que ce sont des énervés du slip".....
J'aime beaucoup (surtout TnT qui me reste un peu trop dans la tete )

je dois dire que AC/DC ce n'est pas ma tasse de thé, le seul album que j'ecoute et que j'adore c'est le "back in black" leur meilleur album d'apres moi
aussi non j'avoue que je n'accroche pas du tout , mais AC/DC appartient a ces groupes qui ont fait le hard-rock et puis Angus est une vrais bete de scene , leur concert doit etre vraiment bien !!

ACDC est un groupe à part dans le monde du hardrock. Je pense que se sont leurs influences bluesy qui rebutent les auditeurs non avertis. A moins que ça ne soit la voix de Brian Johnson. Bref, ACDC ne fera jamais l'unanimité mais j'adore ce groupe. Le "Live" (de 1992) est une référence et je le conseille à tous ceux qui veulent découvrir le groupe (en évitant de se farcir leur discographie intégrale:-).

Quelqu'un a des nouvelles du prochain album? Espérons qu'il ne souffre pas du syndrome "Chinese democracy" lol

Dans la dernière revue de metal il devrait sortir pour le printemps, mais toujours pas de dates précises

Selon le site highway to ac/dc, le nouvel album serait de "source quasi sûre" prévu pour le premier trimestre 2008. En effet, le groupe a déclaré récemment être prêt à rentrer en studio. Etant donné que ce nouvel album est attendu depuis 7 ans, je ne serais pas étonné que ça soit le dernier... Affaire à suivre

le dernier .pourquoi

Ben, parce que visiblement, ils ne sont plus motivés pour écrire et composer de nouvelles chansons.


Pour le syndrome Chinese Democracy :...............LOL

C'est très contagieux !! GN'R, Metallica et AC/DC en ont été victimes !
Qui sera le prochain ?

je me demande même si il y aura un prochain album, je trouve que brian a du mal sur la dernièere tournée, peut être une cause d'arret!!!

en tout cas, groupe mythique, rien a redire

C'est officiel, AC/DC est en studio pour enregistrer le successeur de Stiff Upper Lip. Le groupe, qui souhaite oeuvrer dans le calme, n'a donné aucune information sur le lieu d'enregistrement du prochain album, dont le nom reste inconnu à ce jour.

J'espère, pour leurs fans, qu'ils ne vont pas faire comme Axl and Co.

C'est officiel, l'enregistrement du nouvel album (qui s'est déroulé à Vancouver) est terminé. Le groupe vient de commencer la phase de mixage. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'enregistrement a été rapide, dans ses conditions difficile de compter sur un double album (comme le laissait sous entendre quelques rumeurs). Enfin seul l'avenir nous le dira, nous pouvons au moins être content que ce groupe mythique ait décidé de sortir un nouvel album après 8 ans de silence discographique. Personnellement, je pense que c'est le dernier alors il faudra bien l'apprécier...

J'espere qui sera bon. Puis j'espere pouvoir voir au moins une fois ce groupe mythique en concert.

Rhaaa faut que je m'y mettre vraiment!!

Ce que j'en ai entendu me plaît beaucoup, faut que je plonge dedans!!!

pareil j'aimerais trop les voir au moins un fois en concert

L'album est annoncé pour septembre, et suivi d'une tournée mondiale...

En voila une bonne nouvelle.
Manque plus que le "Let There Be Rock Live in Paris" en DVD et ce sera l'extase.

Souvent présenté comme le plus grand groupe de hard rock de tous les temps, AC/DC n'en demeure pas moins un groupe simple et discret. Après la fin de leur dernière tournée mondiale, le "Stiff upper lip tour", les australiens avaient tout bonnement disparu de la circulation (exception faite d'une poignée de dates en compagnie des Stones en 2003)! De manière sporadique, le bassiste Cliff Williams et le chanteur Brian Johnson donnaient quelques interviews mais malgré cela la perspective d'un nouveau AC/DC s'amenuisait d'années en années. En effet le mutisme des frères Young, l'âge "avancé" du groupe (rappelons qu'AC/DC existe depuis 1974 et que Brian Johnson a fêté ses 60 ans l'année dernière) et le report du nouvel album (annoncé pourtant dès 2003) n'étaient pas pour rassurer les fans fussent-ils patients. De nombreuses rumeurs virent le jour mais il fallu attendre mars dernier pour que la bonne nouvelle soit enfin officialisée: AC/DC est entré en studio pour enregistrer son 15ème album! 7 mois plus tard la sortie de "Black Ice" prend des allures de résurrection triomphale. Le groupe est mis à l'honneur dans la plupart des disquaires et les places pour le "Black ice tour" s'arrachent comme des petits pains partout dans le monde. La France n'est bien évidemment pas épargnée: les places pour les concerts du 25 et du 27 février 2009 au Palais Omnisport de Bercy se sont écoulées en quelques minutes et il s'en est fallu de peu pour que votre serviteur ne puisse pas avoir la sienne:-) Ladies and gentlemen accrochez vous! "The boys are back in town" et ça va faire mal!

Premier constat: "Black ice" est sans conteste l'album le plus ambitieux dans la longue discographie d'AC/DC. C'est le plus long que le groupe est jamais enregistré (15 titres, un record pour les australiens) mais c'est aussi celui qui fait l'objet du packaging le plus soigné (3 éditions sont disponibles: le double vinyle, l'édition standard avec 3 pochettes différentes et l'édition limitée avec un livret de 30 pages).
Intéressons nous maintenant au contenu. L'album débute avec un "Rock'n roll train" des plus classiques, pas étonnant que le groupe ait choisi ce titre comme premier single! Le riff rappelle fortement celui du tube "Highway to hell" mais il ne s'agit pas d'un simple copier coller pour autant. La différence est de taille: la production est à tomber par terre (jamais la section rythmique et la voix de Brian n'ont aussi bien sonné) et le solo d'Angus déconcerte par son aspect morcellé. On poursuit avec un "Skies on fire" tout aussi classique et entrainant. La voix de Brian Johnson est absolument époustoufflante sur ce titre (comment peut-on atteindre de telles notes à 61 ans!?) mais vous allez voir que ce n'est qu'un début! Le titre "Big Jack" n'aurait pas dépareillé sur un album des Rolling stones ce qui n'est pas le cas de "Anything goes", première surprise de ce nouvel album. On a toujours reproché à AC/DC de ne jamais se renouveller (les critiques les plus acerbes disaient que le groupe avait sorti 15 fois le même album) mais à l'écoute de ce nouveau titre il y a de quoi rester pantois. Comme le faisait très justement remarquer Philippe Lageat et Morgan Rivalin dans le dernier numéro de Rock hard, il y a un peu de Status Quo et de Rose Tatoo dans ce titre pour le moins accrocheur. Pour ma part, j'y vois quelques réminescences de "Moneytalks" (album "The razor's edge", 1990), les deux titres ayant une ligne de chant à la limite de la pop. "War machine" est une chanson un peu plus rentre dedans, elle aurait parfaitement eu sa place sur l'album de 1995 "Ballbreaker" (Angus avait déclaré que ce nouvel album serait plus hard que blues et il n'a pas menti le bougre:-). On passera sur "Smash'n grab", "Decibel", "Rockin' all the way" et "She likes rock'n roll", pas désagréables pour un sou mais définitivement trop classiques pour rester dans les mémoires (à noter que "Decibel" semble tout droit sorti de l'album "Stiff upper lip"). "Spoilin' for a fight" marque le retour des interventions irrésistibles d'Angus Young et c'est tant mieux, le bonhomme s'étant montré un peu plus discret qu'à l'accoutumée sur les titres qui ont précédé. Après "Anything goes" c'est au tour de "Stormy may day" d'apporter un semblant d'innovation dans la musique d'AC/DC. Pour la première fois en 34 ans de carrière, Angus se fend d'un bottleneck! Le rendu est tellement convaincant qu'on en vient à se demander pourquoi le guitariste n'a pas utilisé cet accessoire plus tôt. On retrouve plus ou moins la même ambiance bluegrass sur l'intro de "Money made" (le bottleneck en moins) qui d'ailleurs a un refrain nettement moins conventionnel que le reste de l'album. AC/DC n'en finit plus de surprendre avec ce nouveau disque, "Rock'n roll dream" prend des allures de... ballades "led zeppelinienne"! Sur ce titre Phil Rudd, à qui je reprochais souvent de jouer le même rythme binaire (surtout depuis son retour au milieu des années 90), étoffe son jeu avec quelques roulements bien sentis. C'est d'autant plus appréciable que Brian Johnson explore ici de nouvelles contrées en rajoutant de l'écho sur sa voix toutefois bien que ce titre soit une vraie réussite, il parait évident que son côté expérimental ne fera pas l'unanimité chez les fans. On termine (déjà!) avec le titre qui a donné son nom à l'album: "Black ice". Un riff entêtant doublé d'une rythmique explosive au possible, voilà comment on pourrait résumer cette ultime chanson. Gageons qu'elle achèvera de vous convaincre si besoin est qu'AC/DC est en grande forme et que le groupe n'a pas encore tiré sa révérence.

En conclusion "Black ice" est un très bon album. Sans bousculer de façon radicale ses fondamentaux, AC/DC a apporté de nouvelles nuances à sa musique et c'est tout à son honneur, surtout à ce stade de sa carrière. Les fans seront à n'en point douter accros à ce nouvel album et quant à ceux qui voudraient découvrir l'univers du groupe australien je ne saurai trop leur conseiller d'écouter "Black ice", sans doute le meilleur album du groupe après "Highway to hell"(1979) et "Back in black" (1980). Vivement la tournée, en espérant que ce ne soit pas la dernière...

30 ans après sa dernière prestation parisienne avec le chanteur Bon Scott (décédé en 1980), le groupe de hardrock le plus mythique qui soit est de retour dans notre capitale! Un véritable évènement qui a provoqué une razzia dans tous les points de vente du pays (des rumeurs parlent de 17 000 places vendues en moins de 30 minutes pour le concert du 27 février)! Après tout leur album "Back in black" est le 2ème album le plus vendu de tous les temps et le groupe s'est fait désirer pendant 8 ans (leur dernière prestation dans nos contrées: le stade de France en 2001), rien de bien étonnant... En dépit de ce statut de "légende vivante", ils étaient nombreux à penser que le temps jouait dangereusement contre eux. Le nouvel album "Black ice" nous a rassuré quant à la bonne santé du groupe (en plus de se hisser directement dans les meilleures ventes de l'année 2008) mais la question était de savoir si le groupe pouvait renouveller l'exploit en live. Hier soir j'étais à Bercy et la réponse est oui, indiscutablement.


Une fois n'est pas coutume, la première partie a été éblouissante (à titre de comparaison: au concert d'IRON MAIDEN le 1er juillet 2008, elle était tout juste sympathique). THE ANSWER, groupe originaire de Belfast, a semble t-il conquis le public avec sa prestation de haute volée. Une sorte de voyage dans le temps qui sentait bon les seventies et le blues incandescent. LED ZEPPELIN, WHITESNAKE, VAN HALEN, voilà les noms qui me sont venus en tête en voyant THE ANSWER (avec ses pattes d'éph et son impressionnante crinière, le chanteur ressemblait à s'y méprendre à Robert Plant!). Loin de singer bêtement ces poids lourds, le groupe a délivré un set court (il m'a semblé avoir compter 6 chansons) mais percutant. Tout autour de moi je voyais les gens qui tapaient du pied en souriant et avant même que je m'en rende compte, j'étais en train de faire comme eux:-) Une bien belle découverte donc qui pourrait bien aurait pu se solder par un autre concert si je n'avais pas le concours à préparer, le chanteur ayant annoncé qu'il y aurait un concert GRATUIT à la Fnac Montparnasse ce lundi a 17h30!
Peu après 21H (et une hola qui a eu beaucoup de mal à démarrer), les lumières se sont éteintes et tout ce qu'on pouvait distinguer dans la salle ç'était des milliers de points rouges qui s'agitaient (des cornes luminescentes à l'effigie du groupe étaient en vente). Sur les écrans géants, un dessin animé nous a été projeté (en quelques mots: des filles sexy, un Angus Young plus démoniaque que jamais et un train fonçant à vive allure:-) puis se fût l'explosion. Effets pyrotechniques à l'appui, le groupe fait une entrée fracassante tandis que l'écran s'ouvre pour laisser place à une locomotive géante aux couleurs d'AC/DC. C'est "Rock'n roll train", le single à succès du dernier album, qui ouvre les hostilités et force est de constater que c'est une sacrée claque. Le public, relativement calme jusque là, assiste Brian Johnson au chant et fait une ovation à chaque intervention d'Angus Young. Premier constat, les membres du groupe ont tous pris un sacré coup de vieux: Brian a pris un peu de bide, le front d'Angus s'est bien dégarni et les cheveux de Cliff Williams (le fidèle bassiste) sont devenus entièrement gris! Des signes de vieillissement qui heureusement n'ont affecté en rien leur prestation ou presque. Pendant plus d'une heure et demie, le groupe a enchainé les tubes avec une énergie démentielle. Brian Johnson a été époustoufflant: il courait, apostrophait le public, se balançait au bout d'une corde (en l'occurence celle de la cloche géante sur "Hell's bells") tout en atteignant des notes à vous donner le vertige. Il a beau être le membre le plus agé (62 ans au compteur), c'est bel et bien lui et Angus qui ont enflammé Bercy hier soir (à un moment sur "Thunderstruck" il m'a semblé en difficulté mais il s'est vite rattrapé;-). Phil Rudd, lunettes et clope au bec, s'est montré fidèle à lui même: il a martelé ses fûts avec une précision métronomique (on ne pas dire que ses parties soient très complexes mais p%!/$ quel sens du rythme!). La paire Malcom Young/Cliff Williams n'a pas non plus changé ses habitudes. Les deux compères ont été en retrait pendant la majeure partie du concert et ne s'avançaient que pour faire les choeurs (quasi-inaudibles d'où j'étais!). Inutile de vous dire que la plupart des regards étaient tournés vers le guitar hero du groupe: l'indéfectible Angus Young et son éternel uniforme d'écolier. Le diablotin court moins souvent qu'il y a 18 ans mais il a de beaux restes. Il ne s'est pas montré avare en duckwalk (si si! Vous savez ce mouvement du pied popularisé par Chuck Berry) ni même en solos. Comme d'habitude il nous a gratifié d'un striptease sur "Let there be rock" (sur lequel j'ai bien headbangué avec mon amie Cindy:-) et il a enfilé des cornes pour interprêter "Highway to hell". Un sacré guitariste doublé d'un excellent showman, voilà qui ne court pas les rues!
Bien que la musique du groupe soit d'excellente facture (dommage que le titre "Thunderstruck" soit le seul rescapé de la période 1983-2001), elle fût particulièrement bien mise en valeur par les éclairages et surtout par la mise en scène, moins grandiloquente que celle d'IRON MAIDEN mais tout aussi réussie (au programme: train qui déraille, cloche géante, poupée gonflable de 3 mètres de haut et canons chargés à bloc!). Un vraie show à l'américaine qui prenait parfois des allures de fêtes païennes. Après les dernières détonations de "For those about to rock", le groupe s'est retiré sous les applaudissements du public via une trappe cachée.
Ce 27 février 2009, AC/DC a rajouté un chapitre à son histoire triomphale et a convaincu tous ceux qui en doutaient encore qu'il s'agissait d'une des meilleures formations de (hard)rock au monde. Il y aura toujours des gens pour s'offusquer du son crade et surpuissant de la guitare électrique ou pour rigoler devant les effets de scène kitsh. De même les démonstrations techniques à n'en plus finir et autres solos ne feront jamais l'unanimité mais quoiqu'on en dise, les faits sont là: AC/DC fait parti de ces formations qui réunissent plusieurs générations de fans, ont influencé et influencent encore beaucoup de musiciens, remplissent constamment les salles et surtout, affichent encore une énergie insolente au crépuscule de leurs carrières.

Arrghh !!! Paye ton pavé !!!


Bon je tenterais une lecture plus tard